C' Tisha [Validée]

Nom : Inachos
Prénom : Chrysaor
Surnom : C’ Tisha

Age : il a perdu le compte des années, mais contrairement aux apparences, il a déjà bien des décennies derrière lui
Sexe : M

Peuple : eau
Alignement : neutre
Métier : tuteur et poète à ses heures perdues
Grade désiré : Grand Prêtre de l’Eau

Description Physique :
malgré son âge avancé, C’ Tisha a toujours un corps d’enfant, bien qu’avec le temps, ses cheveux initialement blonds aient tiré vers le blanc. Ses yeux sont turquoise, mais peuvent virer au bleu marine lorsqu’il entreprend la manipulation de l’eau. Par ailleurs, en dépit de son enfance passée sous le soleil frappant l’archipel de Lennan, son teint a toujours gardé une couleur plutôt pâle, laissant transparaître la plupart de ses émotions. C’ Tisha n’affectionne aucune tenue particulière, quelle soit simple, voyante, sophistiquée ou de mauvais genre. Cependant, il aime avoir ses longs cheveux attachés, bien que cela lui vaille souvent de se faire prendre pour une fille. De plus, il porte toujours autour du cou, suspendue à un long cordon de cuir, la clef d’un grimoire étonnant que son précepteur lui a légué. Il a pour habitude de trimballer ses affaires dans un vieux sac de toile porté en bandoulière.

Description Morale :
comment résumer en quelques lignes, ce qui est indéfinissable en quelques pages ? Pour faire simple, nous nous contenterons d’en dire les grandes lignes, le strict minimum. C’ Tisha, en raison de son grand âge, est devenu une personne plutôt réfléchie à l’esprit critique, et dont la sagesse ne colle pas avec son apparent air enfantin. Tout l’intéresse, et tout est sujet de réflexion à ses yeux. Il fait preuve d’une grande patience et n’hésite pas à consacrer des années de sa vie à l’étude d’une chose précise. Cependant, la mentalité infantile liée à son physique, détint souvent sur lui, altérant sa personnalité d’adulte. En effet, il a ce franc parler des enfant, des mimiques et, parfois, des centres d’intérêt des plus puérils. Cette cohabitation des pensées enfantines et adultes conduit à la non réelle détermination de l’identité psychologique de C’ Tisha. C’est pourquoi il est souvent mis à l’écart des autres personnes qui n’arrivent pas à le cerner. Mais peu lui importe, il aime autant la solitude que la compagnie.

Histoire :

Que vous dire de moi ? Si ce n’est que ma vie se résume en deux mots : fiasco total. Oui, vous avez bien lu, ma vie a été, est, et sans doutes qu’avec ma malchance légendaire, sera toujours un désastre, un véritable cataclysme. Mais commençons par le début, ça me semble un bon point de départ.
Je suis né d’un père et d’une mère – non sans blagues – appartenants au peuple de l’eau – appartenance dont j’ai passivement hérité – le meilleur des peuples il parait d’après mon précepteur. M’enfin, il faut savoir que lui aussi était plutôt poisson que lave de nature. Bref. J’ai passé la plupart de mon enfance sur l’île d’Oran, à apprendre docilement tous les courants de la mer, et à chaparder les melons d’eau du voisin – oué c’est pas discret, et alors ? J’étais alors un enfant, à peu près, normal, avec une vie, à peu près normale, et dont le future s’annonçait, à peu près, normal. Jusqu’à ce que la pauvre carcasse grisonnante d’un vieux poisson échoue devant ma porte. J’aurais dû le relancer à la mer avant qu’il soit trop tard. Je ne l’ai pas fait, je me maudis chaque jour de ce non geste.
Enfin, cette pauvre carcasse gnagnagna – excusez c’est trop long à taper – était en réalité un homme d’un âge avancé bénissant la porte de ma maison sur piliers. Je lui avais demandé pourquoi. J’ai complètement oublié. Combien est il, que j’appris par la suite que ce vieillard était un des gars les plus vénérés du village : le Grand Prêtre de l’Eau ; et que cette vieille souche entreprit de me prendre pour apprenti. Allez savoir, j’avais rien demandé – ah si, à être le Roi du Monde mais bon – mais d’après lui, les ondes que dégageaient le bout de mes oreilles divisées par le coefficient de proportionnalité de la courbe de croissance de mes ongles de pieds, donnaient un résultat positif tout à fait inattendu et exceptionnel. C’est ainsi que, sur la parole de cette cervelle d’algues, ma famille – qui se résumait à Papa Maman et moi – m’envoya découvrir le monde extérieur avec pour seul compagnon connu de voyage : mon sandwich. Il disparu bientôt.
Et des années durant, nous parcourûmes toutes les îles de l’archipel, de long en large en travers, en marchant, en courant, en flottant,… Mon Maître devant, encore frais et dispo malgré sa centaine de balais, et moi derrière lui, moins frais et moins dispo malgré mes pauvres huit piges se courant après. Il m’enseigna énormément de choses diverses et variées. Des constellations nous narguant du ciel aux jurons les plus recherchés.
C’est lors de ma dixième année de vie déjà bof – attendez, j’avais rien demandé moi, à part être Roi du Monde – vira au très bof. La vieille callèche avait décidé de me faire passer un test, aussi pourri que ses orteils si vous voulez mon avis, qui consistait en :
" T’inquiète Petit, tu vas rien sentir ! Alors, c’est simple, hein, j’ te lance un sort que me permet de réaliser la force de l’eau, et tu essais de t’en débarrasser. Super pratique s’tu veux mon avis, surtout contre ces cervelles de fumées du peuple du feu, ch’rais pas étonné, tiens, que s’tu perces une fente dans leur crâne i’s’dégonflent totalement. Ca nous f’rait l’pied, ah ! "
" Bon, Mémé – surnom tiré du nom de Maître bien trop pompeux et que je répugne à employer – tu tires ou tu pointes ? "
" Ralala, la jeunesse, toujours aussi pressés ! Allez, admire et subis ! Tu verras c’est fan. "
" Fun, on dit fun Mémé. "
Et là, il se lança dans une série d’enchaînement de positions du corps, ponctuée de cris par ci par là, absolument ridicule si on s’y connaît pas… Et même quand on s’y connaît.
Il a poussé son dernier cri en prenant la pose de « l’alizé balayant l’écume de la mer rejetée sur les plages », tout en louchant – l’effet était des plus comiques je le confesse – et a disparu. Oui, disparu. Pouf ! Comme ça ! Oui, je vous entends déjà « rien ne se perd, rien ne se créé, tout ce transforme ! », oui, et ben je m’en contrefiche, je l’ai vu, de mes yeux vu, disparaître. Me laissant seul avec son bâton complètement démodé en forme de trident, son vieux grimoire qu’il trimbalait partout – la clef avec s’il vous plait – et une part de gâteau moisie. Et ben. J’ai poireauté une semaine sur le lieu, et puis j’ai pris ses affaires et me suis barré. Poursuivant mon initiation tout seul, comme un grand, parce que j’étais apte à le faire et que j’avais pas le choix. Bah oué, je pouvais pas revenir à des études normales, c’était d’jà trop tard.
Ce n’est que par la suite, me rendant compte qu’au bout de deux ans d’errance en solitaire, je n’avais pas changé morphologiquement d’un pouce, que j’ai commencé à soupçonner quelque chose. Je me suis rendu à la plus grande bibliothèque du monde, je sais plus trop où d’ailleurs, et j’ai étudié, étudié, étudié. J’me suis fait dessus trois bonnes années, mais j’ai tout de même réussi à trouver ce que je cherchais – heureusement sinon j’aurais pété une allumette - : j’avais été victime de la plus grosse bêtise de mon Maître. Cette cervelle d’algues avait malencontreusement fait un mélange de deux formules – faut dire qu’à son âge Alzheimer guettait – se condamnant à devenir mon flux de vie.
J’explique. Nous, peuple de l’eau, nous maîtrisons cet élément – plus ou moins bien, et plus moins que plus – et nous en servant à différentes échelles selon nos besoins, notre affinité, notre maîtrise, notre puissance. Or, il existe un rang élevé où l’on peut réussir – talent oblige – à contrôler ce que l’on appelle le flux de la vie, soit les années qu’il nous reste à vivre. Et donc, ce pauvre mollusque centenaire c’était lui-même transformé en flux, mon flux – mais quel boulet -, bloquant l’évolution d’une partie de ma croissance. Le hasard, s’il existe, a fait que les retombées de ce foutu sortilège furent bien plus importantes sur mon physique que sur mon mental. Tisha m’en préserve ! Vous voyez, tout se rejoint finalement : rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme !
Bref, grosso modo, mon espérance de vie s’est vue considérablement allongée. Tant mieux d’un côté, comme ça j’ai plus de temps pour devenir le Roi du Monde.
La suite ? Ben, j’ai continué mes études en temps que prêtre, parcourant le monde et ses mystères. Au bout de quelques décennies, j’en ai conclu que j’aurais préféré vivre une vie paisible sur mon île plutôt que de trimer comme un galérien pour quasi que dalle. Puis, finissant par connaître du monde appréciant mon talent – et ma modestie – je suis finalement parvenu à monter en grades.
Depuis ? Je prêche la religion dans l’archipel Lennan – ô Tisha bien aimée ! - , je fais part de quelques conseils avisés aux personnes qui veulent en profiter, je parcoure le monde me disant qu’un jour je serai son Maître, j’occupe mes années de vie comme je peux.


Armes : bâton ressemblant à s’y méprendre à un trident, se transformant selon ses désirs en épée fine et légère dont la lame est d’un transparent légèrement bleuté et dont la poignée dorée est savamment travaillée

Autres : heu… c’est un adulte (à tendances puériles) dans un corps d’enfant, mais ça je pense que vous avez compris ^^


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Hors-jeu :

Comment avez-vous connu le forum ? par Yukito
Comment le trouvez-vous ? cool
Questions ? il en faut vraiment ?
Autres ? oué, ch’uis une fille déjantée qui fait un pers encore plus déjanté

XD

Héhé, bienvenue toi

(ça va être fun ^^)

Bienvenue cher collegue

merci ^^

Bienvenue^^
Et bon rp, quand tu seras validé =)

Yo, sois la bienvenue parmis nous! ^^

Super encore un des Grands Prêtres ^^

Bienvenue a toi.

Bienvenue ! !

J'adore ton histoire *____* c'est trop bien raconté !

C'est avec une grande joie que je te valide =)

Bon jeu !

Merciii ^^

Bienvenue !
Ton histoire est géniale ^^

coucou et bienvenue ^^

Welc' !

Super histoire j'adore comment t'écris, super original =D !

Mercii ^^ [par contre j'ai des problèmes d'originalité pour vous répondre autre chose lol ^^']