Répit

Cet antre... profond et agréable pour un habitant des grottes, calme, sombre et didié a la prière et au culte.
En apparence, un "temple" comme les autres, avec des prêtres, des fidèles...
Un peu a l'écart, dans un endroit qu'on ne pouvait voir qu'en pretant une attention particulière aux lieux, un passage, couvert d'un long et épais rideau noir. Les plus curieux se demanderont ce qu'il y a derrière et les plus sains d'esprit ne tenteront même pas d'y entrer. On sait bien que certains lieux sont interdit, chaque culte a ses secrets...

Derrière ce rideau, un couloir sombre, de plusieurs mètres, seulement éclairer par quelques torches. Un porte en bois finit se couloir de pierre et derrière se trouve, peut on croire a juste raison, une personne ou une chose très importante.

Dans cette fameuse pièce, meublé d'un simple lit et du minimum vitale, on y verra une femme, une jeune fille en faite, toute blanche, de son teint, de sa longue chevelure, mais aussi de ses yeux, des yeux entièrement blanc qui peuvent faire croire a une cécitée.
Elle semble un peu déranger mais a cet instant elle est calme. Attacher par des chaines reliant le mur a ses poignets ses chevilles ainsi qu'a son cou elle reste assise au sol. Pourtant les chaines sont suffisament longue pour qu'elle puisse aller s'allonger sur son lit.
Elle ressemble, assise la au sol, a un animal féroce en cage...

Encore le pays des Ténèbres... Sylvian commençait à y aller de plus en plus souvent. Presque trop à son goût. Et à chaque fois, il lui arrivait des ennuis plus chiants à régler les uns que les autres. Mais, tel un masochiste, il était retourné une fois de plus dans ce sombre pays qui lui inspirait un profond sentiment de dégout et de désespoir. Habituellement, il venait pour cueillir des plantes qu'on ne trouvait qu'ici, ou d'autres ingrédients divers et uniques pour préparer des médicaments. Médecin, quand même, quel boulot ingrat.

Enfin bref. Cette-fois ci, étrangement, il n'avait ni fiole, ni seau, ni sécateur, ni aucun autre instrument de jardinier, ou de laborantin. Non, il était venu en parfait touriste, aujourd'hui. Enfin, pas tout à fait. Il était venu visiter cet étrange temple connu sous le nom de "l'antre de Leinad". Voulant diversifier au maximum sa culture, le docteur avait eu l'idée d'étudier discrètement la façon qu'avaient les prêtres de prier, les fresques et symboles sur les murs, et les divers autels.

Il se faufilait entre les colonnes, les statues et tout autre objet lui permettant de se cacher. Au bout d'un moment, il arriva net devant un épais rideau de colorisation très obscure. Intrigué, il le poussa et se retrouvant dans un petit couloir. On n'y voyait pas grand chose... Mais il parvenait, tant bien que mal, à percer la pénombre avec ses excellents yeux.

Que pouvaient-bien cacher là derrière les prêtres ténébreux? Sylvian déboucha devant la porte d'une petite salle. Fermée. Rapidement, il la crocheta à l'aide de son scalpel, bien caché dans l'intérieur de sa traditionnelle veste.

Lorsqu'il pénétra dans la pauvre pièce, le spectacle qui s'offrit à lui le stupéfia; que pouvait bien représenter cette...femme?

Plongée dans ses étranges pensées Kalipsa était totalement inerte. Agenouiller au sol, mains sur les genoux et la tête basse. En faite elle priait, elle en fesait que cela. Elle était entièrement dévoué son Dieu bien aimé Leinad.

Un cliquetit dans la serrure lui fit redresser la tête, une expression de surprise s'ancra sur son minoi enfantin. Elle n'avait pas l'habitude d'avoir de la visite. Elle le regardait mais lui ne pouvais pas le savoir. En effet ses yeux entièrement blanc pouvais faire croire a une cécité. Elle pencha doucement la tête et effleura de ses doigts, munis de "griffes" les rose rouge qui était accroché a sa couronne d'épine.

Clignant des yeux elle était surprise de voir cet être devant elle.
Kalipsa se leva, cela dans un cliquetit de chaine. Elle marcha vers lui cepandant elle ne put l'atteindre, les chaines étant trop courtes.

Elle l'observait, le détaillant comme si c'était la première fois qu'elle voyais un homme. Ce qui n'était pas faut, elle ne concidérait pas les prêtres comme des humains et, vu son état, c'était surment a juste titre.

Sylvian hésita à s'approcher. Elle n'était surement pas enchaînée pour rien... Le docteur resta là quelques minutes, utilisant ses yeux pour explorer l'intérieur de la tête de la jeune fille. Etrangement, il ne pu déterminer avec précision si elle voyait ou non. L'intérieur semblait intact, mais la structure extérieur, elle, était peu commune.

Le médecin finit par se décider. D'un pas hésitant, il progressa jusqu'à elle et tendit sa main vers son visage. Il effleura du bout des doigts la peau de la ténébreuse avant de reculer légèrement. Il hésitait encore et toujours... D'une voix douce et calme, à peine audible mais très distincte :

"Je m'appelle Sylvian... et toi?"

Il lui sourit. Il ne comprenait pas trop ce qui se passait, ni où il était vraiment... les ténébreux étaient-ils fous au point d'enfermer les leurs ainsi? De plus, merci les conditions d'hygiène... Le medecin qu'il était trouvait ça inadmissible.

Elle observait cet être qui, pour elle était bien étrange... Elle n'avais jamais renontrer qui que ce soit d'autre que les prêtres du temple de son Dieu bien aimé.
Elle le prit d'abord pour une sorte d'ange, envoyé par Leinad. Puis, a bien y réfléchir, s'il avait du lui transmettre quelque chose, il savait comment faire... C'était son petit secret.
L'homme avait plutot l'air gentil. Son aspect générale plaisait a Kalipsa il n'avait pas l'air méchant... Et si c'était le cas son autre elle s'éveillerait pour la défendre.
S'il sonda son esprit, il put aisément reconnaitre sa skyzophrénie. Etat mentale qui n'allait pas en s'améliorant.
L'individu s'approcha d'elle après avoir observer son corps blanc ou les parcelles de peaux visible étaient couvertes de griffures et de bleues. Il la toucha, elle frissonna peu habituer au contact mais elle n'eut pas de mouvement de recule. Ses eu entièrement blanc semblait fixé le regard de l'être de la lumière. Il lui demanda son nom après avoir reculé. Elle hésita longuement, elle ne savait pas quoi faire en présence de d'autre individus que les prêtres....

"Je m'apelle Kalipsa"

Elle avait une voix douce et claire, elle semblait si pur et tellement fragile... Jamais, au grand jamais on aurait put croire qu'elle étais capable de se faire du mal et qu'elle se fesait ses propres blessures...

Sylvian eut un doux sourire. Elle n'avait pas l'air si terrible, finalement... Mais la présence de ces chaînes qui la retenaient prisonnière n'étaient certainement pas injustifiée. Ou alors était-ce une esclave? Impossible à déterminer. Pour le moment. Il sourit et continua la petite conversation qui commençait à peine à s'engager en disant :

"D'accord. Kalipsa... C'est un joli nom. Tu es toute seule, ici?"

Il avait appris à ne pas hésiter dans les conversations délicates. Mais, étrangement, il avait tant et tant de mal à comprendre la situation qu'il avait difficile à maintenir un débit normal de paroles. Il s'approcha à nouveau, pour se mettre en confiance, mais prêt à dégainer son scalpel en cas d'attaque. Après tout, il était en territoire ennemi.

"Moi, je suis médecin. Je soigne les gens blessés. Tu as mal quelque part?"

Il regarda sans trop grande insistance les blessures visibles sur la peau de la jeune fille, avec un air franchement inquiet dans les yeux.

Un petit sourire vint jouer sur ses fines lèvres rouges. On sentait que c'était plutot rare de la voir faire une tel chose, on aurait dit que c'était la première fois qu'elle souriait tant il était étrange.
Lorsqu'il lui posa la question elle le regarda bizarrement. Ne la voyait il pas? Elle était là, justea coté d'elle... Mais pourquoi personne ne la voyait, Elle?? Kalipsa lui jetta un regard en coin, elle avait peur... Elle la terrifiait...

"Non... souffla t'elle, tu... tu ne la voit pas...?"

Elle frissonna. Est qu'Elle allait lui faire du mal parcequ'elle parlait a un étrangé? Pour l'instant Kalipsa la sentait calme elle se détendit donc un peu. L'homme lui demanda alors si elle avait mal.

"Non je n'ai pas mal!"

Si Kalipsa osait se plaindre elle en était sur, Elle la punirait...
La pauvre femme baissa la tête et observa ses poignet enchainés...les bracelet de fer lui fesait mal, elle avait les poignets rouges et gonflés.

Sylvian leva légèrement ses mains dans un mouvement de recul précipité. Il revint lentement à sa position initiale une fois de plus. Il hésita un instant puis respira un bon coup et ré-examina de la tête aux pieds la jeune fille en face de lui. Faisait-elle de la schizophrénie? Possible... Ou bien était-ce autre chose?

"D'accord, d'accord, je te crois! Du calme...Je ne te veux pas de mal, moi."

Le médecin ressentit alors une vive douleur dans l'œil droit. Ca lui arrivait relativement souvent, mais c'était plus le matin... En pleine journée, comme ça, c'était rare. Quelle poisse... Discrètement, il sortit une fiole d'une poche intérieur à sa veste et en bu le contenu. Rien d'autre n'aurait pu le soulager... Mais dieu ce que c'était infecte!

Agenouillée face à cet homme, Kalipsa jettait de temps à autre des regards vers Elle. Kalipsa savait qu'Elle lui ressemblait beaucoup, les gens les confondaient, tout le temps.
Etrangement elle était impuissante face à Elle. Mais des fois, comme en ce ùmoment, c'était Kalipsa qui pouvais agir comme elle voulait. Comme si... comme si l'Autre dormait.
Voyant Silvian en proie a vive douleur Kalipsa pencha légèrement la tête et eut un mouvement lent vers lui, tendant vers son visage, sa main blanche au poignet couvert de blessures. Elle chercha à l'atteindre, du bout de ses doigts qui se terminaient en griffes... oui, c'étaient bel et bien des griffes qu'elle avait, non pas des ongles.
Mais encore une fois sont geste fut arrêter par la longueur de ses chaînes..

"As tu... mal...?"

Elle posa cette question avec la plus grande innocence qui soit... C'était une bien étrange femme, si attirante par son attitude et son aspect chétif... Elle semblait aussi pur qu'un nouveau né, aussi innocente qu'un petit enfant, et pourtant...

Sylvian se reprit. Il ferma les yeux quelques instants, et garda le silence le temps que son médicament fasse effet. Quand enfin la douleur s'estompa, le médecin se tourna vers Kalipsa. Elle lui avait posé une question... Mais il avait été tellement accaparé par sa douleur qu'il n'avait pas enregistré ce qu'elle lui avait dit. Pas moyen de se rappeler ce qu'elle lui avait demandé. Doucement, il lui répondit, en improvisant totalement le fil de ses paroles :

"Ce n'est rien. Donc... Tu es.. enfermée ici?"

Il s'approcha à nouveau et se surprit de voir la taille des ongles de son interlocutrice. Mais bon sang, qui était-elle? Ou plutôt... Qu'était-elle?

"Et.. Ca fait longtemps que tu ... vis ici?"

Elle semblait s'inquiéter pour cet inconnu. Ce serait pourtant bien étrange, après tout elle ne le connais pas. Elle hocha positivement la tête a sa première question, lançant un regard à l'Autre qui restait calme. Kalipsa ne savait pas si Elle le voyait mais une chose était sur, elle poyuvais l'attaquer a tout moment. Mais Kalipsa ne voulait pas, non, il était gentil... Il s'interessait à elle et lui... Elle ne semblait pas l'effrayer.
Elle sortit de ses pensées à la deuxième question de l'individus, elle lui adressa un sourir:

"Je... oui, j'ai toujours vécue ici... J'aimerais tellement voir... autre chose..."

Elle fit un brusque mouvement vers Silvian, le fixant droit ddans les yeux. A cette instant sa cécité ne semblait plus être un problème, elle semblait parfaitement le voir.

"Mais ils me garde pour eux! Ils me veulent parceque moi je sais! oui je sais... des choses.... Leinad m'a tout dit!"

Elle le fixait avec un air suppliant. Kalipsa se laissa glisser aux pieds de Silvian.

"Libérez moi, emmenez moi je voudrait tellement voir le monde... avant que..."

Elle se tourna brusquement. L'Autre la fixait méchament.

*N'en dit pas plus où je ne serait plus aussi calme... Fais en sorte qu'il nous libère!*

Effrayé Kalipsa ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n'en sortir. Elle avait peur, si peur d'Elle...
Kalipsa releva la tête vers Silvian, des larmes roulèrent sur ses joues blanches.

"Je vous en supplit mon seigneur.... aidez moi!"

Sylvian recula encore plus que les fois précédentes. Cette jeune fille lui paraissait bien étrange. Elle était visiblement très changeante, et semblait en conflit intérieur. Le médecin hésita. Même si il se demandait si il ne devait pas douter des paroles de cette inconnue, son grand coeur dissimulé par d'impénétrables (ou presque, on ne citera pas Natsuko~) murs de neutralité totale l'obligea à aider Kalpisa.

Et puis, quel risque courait-il? Il était le bras droit de la cheftaine de tout un peuple, et même si il détestait se battre et qu'il n'était qu'un médecin, il possédait une certaine connaissance de la magie et des armes pour se défendre. Il s'avança donc vers elle, lui fit signe de se calmer, puis sortit de son inséparable scalpel. Il n'était pas un voleur, et d'aussi loin qu'il se souvienne, il avait toujours été honnête; mais crocheter la serrure de menottes comme celle des chaines qui retenaient la ténébreuse prisonnière ne lui posait pas le moindre problème.

Dès qu'il l'eut détachée, il se recula un peu et, d'une voix totalement neutre, s'exprima :

"Te voila libre."

Il regrettait un peu son geste à présent; déjà que seul, il n'avait réussit à s'introduire jusque là que grâce à une chance hors-norme, si il lui fallait s'encombrer d'elle en plus à présent... M'enfin, ce qui était fait était fait, et il n'y avait plus moyen de revenir en arrière...

"Tu as dis que tu parles à Leinad?"

Il venait seulement de percuter. Etait-elle un genre d'oracle, ou prophète? Etrange, tout cela... Il y avait quelque chose de louche là dessous. Sylvian était profondément athée. Pour lui, être en face de quelqu'un qui disait parler avec une divinité, c'était comme si on lui disait qu'il n'était qu'un personnage de fiction dont j'écris en ce moment même les actes. Il y a de quoi devenir fou, non?

"Oh merci... je... je vous suis très reconnaissante... j'aimerais pouvoir voir un jour ce qu'il y a hors du temple..."

Elle s'arreta net quand il lui parla de Leinad elle se releva et vint lentement vers lui, le fixant droit dans les yeux:

"Vous ne comprenez pas n'est ce pas...? Vous n'êtes pas un homme qui peut saisir qui je suis hein?"

Elle pencha légerement la tête et lui adressa un sourir amicale, ce qui lui donnait une expression très etrange sur son petit minois tout blanc. Malgrès tout il n'en était pas moins sincère ce sourir.

"Je sais tellement de choses mais... je n'ai pas le droit de dire quoique ce soit... je suis désolé."

Elle baissa la tête ramenant ses mains a son visage, des larmes roulèrent sur ses petites joues.