On dit que seul les fous y passent... Suis je fou ?

l'on raconta de ce passage que seul les fous osèrent y passer, mais au fond pour Flamme ce n'était qu'un passage comme un autre étant donné que pour lui, rien ne pouvait arriver de grave, même la mort était quelque chose de bien pour lui... Toujours en marchant, sur se chemin il était le seul, pas une âme vivante aux alentour, rien ! Tous pouvait faire croir que la mort roda ici, mais au fond était ce vrais ? Quoi que... Aucune importance ! De toute mannière il voulait mourir au combat, alors marchant sans la moindre pensée il avança dans se passage plutôt au silence lugubre et frustrant mais lui rien ne lui faisait peur ! Il affrontait la mort tous les jours, alors un jour de plus ou de moins ?

*Ce chemin à l'air d'être surveillé... Je devrais faire attention si jamais il y a des soldats dans les parages...*

Et oui, il pouvait tous de même faire attention si jamais il y avait des enemis aux alentours, alors il valait mieux faire attention car un homme avertis en vaut deux !

*Qu'importe si jamais l'on m'agresse je me défendrais.*

Elle s'était engagée dans le passage sans réfléchir, mûe par une impulsion qu'elle même ne comprenait pas, des mots encore flous tourbillonants dans son esprit. Elle se rappelait de la fascination qu'elle avait eue pour cet endroit étant enfant et de la peur de ses amis lorsqu'elle en parlait. Elle l'avait admirée une dernière fois avant que sa mère et elle ne s'enfuient à nouveau et s'y retrouvait aujourd'hui, comme par une ironie du sort.

* s..t .... *

Les idées commençaient à prendre forme dans l'esprit de Séléné, elle pouvait désormais percevoir la première partie de ce haïku qui l'obsédait. La joie qu'elle en éprouvit la déconcentra légèrement, la faisant trébucher.
Dés lors, tout s'accéléra. La jeune femme tomba sur le ventre, se sentant glisser vers le bord du sentier. Par réflexe, elle décrocha son épée de son dos, la plantant dans le sol et l'utilisant comme prise avant de se mettre à genoux et de se relever.
Abasourdie, elle resta appuyée sur son épée tandis que la suite du haïku prenait forme. Reprenant sa marche, la suite du haïku recommença à prendre forme dans son esprit. Elle attendit un long moment avant de le dire, se concentrant uniquement sur sa marche. Mais le besoin de savoir ce que lui inspirerait le texte poussa la jeune poète à le dire, ne se souciant pas de savoir si quelqu'un pouvait l'entendre. Rangeant sa lame, elle ferma les yeux, s'arrêtant brusquement.
La voix de Séléné s'éleva doucement dans les airs tandis que le poème se déroulait de lui-même.

" Une enfant sanglante
Pleurant sous les cerisiers.
Le néant s'étend. "

Rouvrant lentement les yeux, elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule.

" Bonjour. "

En continuant de marcher, il entendit des bruits d'épée, lame de poignet toujours au poignets il avança sans s'en préoccuper, soudainement il entendit la voix d'une jeune femme, il s'arrêta un court instant, regardant un peu plus loin sur le chemin il l'aperçut ! Aucune question se posa dans sa tête, il était sûr de lui, ce n'était qu'une poête, mais sa voix était si magnifique, il aurait bien voulut l'entendre de nouveau mais non il en souffra déjà, si la jeune femme avait vécut des souffrances elle les perdrait surement et lui les aurat sûrement par sa faute... La jeune femme lui adressa un bonjour, il s'arrêta et lui dit de sa voix habituel:

"Bonjour..."

Il y en avait qui n'avait point peur de s'aventurer dans ses endroits si dangereusement réputés, il la regarda un instant et commença a avancer, il préféra continuer son chemin ne cherchant pas a s'arrêter, quand soudain les marques sur son corps commencèrent a le faire souffrire, il sentit toutes les souffrances d'un village, le village auquel il était passé une heure au par avant, revoyant des personnes chère aux yeux de villageois mourir ! Toutes leurs tristesse, mais il secoua la tête, se souvenant que ce n'était pas ses souvenirs a lui.

En le voyant passer devant elle sans s'arrêter, Séléné crispa légérement les poings. Ce type n'était pas étouffé par la politesse, et bien qu'il l'eut salué, elle sentait que c'était plus une obligation pour lui. Néammoins, elle se sentait incapable de le juger si vite.
Reprenant également sa marche, elle le suivait à distance, perdue dans ses pensées et dans le flou qui précédait toujours la naissance d'un nouveau texte, lorsqu'elle eut la sensation que l'inconnu n'allait pas bien. Sans ralentir, elle le dépassa, soufflant au passage un autre de ses poèmes.

" Une unique larme
Au plus profond de l'océan
Se perdant au loin. "

Ce haïku était normalement sa signature, et les gens lui disaient toujours qu'il était apaisant, mais elle ignorait si il y serait sensible.
La jeune femme sentait les mots tourbillonner de plus en plus vite dans sa tête et commença brusquement à courir, sans même faire attention à où elle mettait les yeux, glissant sur le côté du sentier avant d'y revenir d'un bond. La douleur qui précédait la naissance des longs poèmes lui rendait l'esprit particulièrement trouble et elle manqua tomber à nouveau. Enfin, le texte finit par apparaître, faisant disparaître l'étau qui lui enserrait les tempes un instant auparavant.
Une fois encore, les mots sortirent d'eux-mêmes.

" Prisonnière
D'une cage de verre
Elle désespère.

Ses ailes sont coupées
Elle ne peut s'envoler
Et pleure sa liberté.

Sans un mot
Son bourreau
Lui apporte de l'eau.

Le bûcher
Est prêt
Ainsi que le curé.

Mais soudain, elle crie
Elle hurle, elle rit !
Pauvre folle, à tort accusée de sorcellerie. "

Elle marqua une pause, reprenant doucement son souffle tandis que son esprit analysait ce que le poème déclenchait comme sensation. Le résultat ne lui plut pas, et elle secoua la tête, ses cheveux manquant s'accrocher à la lame de son épée qu'elle portait sans fourreau.

" Pathétique "

Son attention se reporta sur l'homme désormais derrière elle et elle le rejoignit, inquiète.

" Vous êtes sûr que tout va bien ? "

Se poême ne fit qu'empirer le processus des marques, les symboles représentant les mots de la souffrance et la douleur se mirent en faite a le brûler, de l'extérieur et de l'intérieur, il la regarda des ses yeux noir et ne répondit pas, de plus la douleur qu'elle avait eut pour se poême le brûla en quelque sorte lui aussi de l'intérieur, encore heureux pour lui que le bas de son visage n'était point visible, il lui dit alors sur une voix normal:

"Les mots sont comme des lames, quand on les prononces on peux percer une personne. Ton poême est comme une souffrance intérieur qui ressurgit. Tu es la première poête a avoir une tel imagination et sortant ses textes d'un naturel, mais chaque chose s'aquit avec l'expérience, mais pas seulement. Toutes bonne chose dois renfermer quelque chose qui dois faire mal."

Il attendit une réponse, son regard vide de sentiment, comme si il était un corps en âme, les doulerus ne firent qu'empirer mais il ne céderait pas ! Loin de tous ça ! Pour lui combattre la mort c'était toutes sa vie, son seul et unique combat pour lui, les autres n'était que des actes inévitable, des obstacle a ses yeux mais pas de combat. Et ses souffrances là qui pouvait le mener a la mort c'était aussi un obstacle.

"T'es poême sont si triste, fais en de plus gai peut être auras tu un meilleur succé..."

Sa voix vide de sentiment montra qu'en faite il était peut être qu'une coquille vide.

Elle le dévisagea d'un regard impénétrable, consciente que ses paroles étaient vraies, mais ne pouvant rien y changer.

" Peut-être l'aurais-je pu si je les créais consciemment, mais avant de les dire, ce ne sont que des sons qui tourbillonnent et refuse de rester sans vie. La souffrance est proportionnel aux émotions que portent mes textes et à leur longueur. "

Elle avait l'impression qu'il luttait contre sa souffrance, ne voulant pas la laisser s'extérioriser.

" Cela fait bien longtemps que j'ai choisi de me laisser porter plutôt que de lutter. Garder ma souffrance ne servait à rien, et tous les gens que j'ai croisé jusqu'ici se trouvaient rassurés à l'idée que d'autres puissent avoir plus mal qu'eux. C'est leur fonctionnement. "

Elle secoua légèrement la tête avant de se donner un petit coup. Cet inconnu faisait ressurgir des souvenirs qu'elle aurait préféré oublier, mais l'absence de poèmes en formation l'apaisait, de manière paradoxale. De toutes manières, elle ne pouvait changer d'un coup sa souffrance en joie, et le succés lui passait largement au-dessus de la tête.

" Navrée si mon texte a accentué ta douleur. Peut-être que tu es apte à lutter contre la souffrance, mais tout le monde n'a pas cette capacité, et la résignation et la patience ont également quelques avantages parfois. Le passé ne peut être changé et lorsque c'est de la que viennent les mots... "

Ses sentiments ne lui paraitraient peut-être pas clairs mais ce n'est pas de cela qu'elle se souciait. Il l'inquiétait et l'intriguait, et elle voulait en savoir plus même si par la suite elle devait en souffrir davantage.

"Se laisser porter peux mener a la mort..."

Ce n'était que d'expérience qu'il disait cela, car lui ayant connus bien des souffrances en tant d'année, il ne pouvait y repenser, enfin les souvenirs de villageois dont il avait croisé le chemin se mêlèrent au siens, mais cela ne créa qu'un cauchemard des plus immenses, un tel cauchemar qui lui avait fais comprendre que ces guerres entre peuples ne menèrent a rien, mais le fais d'être mercenair était pour servir et apaiser les souffrances des autres, regardant la jeune poête il lui dit alors sur un ton des plus sombre, mais qui était tous aussi naturel a la fois:

"Voyez vous, si vous arrivez a percer mes souffrances c'est que les votres doivent être aussi dissimuler en vous... Mais aprés ma rencontre vous allez surement perdre vos souffrance passé et m'oublier. Disont que je suis une personne que l'on a tendance a croire que ce n'était qu'un songe."

Peux a peux, elle pouvait sentir les pires moment de sa vie s'envoller peu a peu, comme si toutes les frayeurs et douleur de sa vie disparut peu a peu, tandis que Flamme lui les souvenirs les plus désastreux de la jeune demoiselle il pouvait commencer a les percevoirs, encore une nuit ou il ne trouverait pas le sommeil a cause des rêves désastreux que causèrent tous ses souvenirs mélangé. Bref quelqu'en pouvait être les conséquences il ne pourrait se laisser abattre en se bas monde... Le fais de ne plus avoir de sentiment lui donna un avantage.

"Si vous vouliez bien me pardonnez. Mais je ne tiens pas a expliquez le fais de mes dires, et encore moins les démontrer."

Il commença a reprendre son avancé, ne s'arrêtant pas a moins qu'elle n'hausse la voix pour poser une question.

Elle haussa les épaules en entendant ce qu'il disait sur la mort.

_ Elle est de toute manière inévitable.

Etrangement, elle sentait ses mauvais souvenirs disparaîtrent et commença à lutter pour continuer à s'en rappeler, s'arrêtant net et se concentrant dessus. Cette sensation était étrangement désagréable et elle ne voulait pas perdre son passé.
Sortant son épée, elle la planta solidement dans le sol, s'y agrippant pour ne pas vaciller, le front plissé.

_ J'ignore comment vous faites ça, mais ne prenez pas mes souffrances, je vous prie.

Cela pouvait paraître absurde, mais c'était de là qu'elle tirait une part de son énergie ainsi que sa volonté à conter l'histoire de tous les peuples.

_ J'en ai besoin pour pouvoir conter l'histoire de chacun des peuples et montrer leurs similitudes, aussi utopique que ce soit.

"Penses tu que j'ai le choix... Chaque personne croisant mon chemin perd ses plus mauvais souvenirs, et pour ce qui est de moi... Je les ai aux plus profond de moi, disont que c'est une malédiction."

Flamme commença a s'éloigner allant vers le village du vent, il ne se retourna pas, il était déjà trop tard. Mais il n'y pouvait strictement rien, alors dans un murmure du vent, l'on pouvait l'entendre partir au loin, ne s'arrêtant pas, il disait même:

"Il est déjà trop tard, et cette évènement êveillera peut être en toi une nouvelle souffrance, peut être pire de ton vêcut ou peut être pas. Quoi qu'il en soit je ne peux plus rien y faire... Prit les dieux pour qu'ils te les rendent."

Aprés tous c'est tous ce qui lui resta a faire, lui il n'y pouvait plus rien, Flamme ne pouvait que marcher jusqu'a s'arrêter au pied d'un arbre mort auqu'el il s'y asseya, déjà assez loin pour pas que la jeune poête ne l'entende. Passant sa main dérière sa nuque, il y sentie une brûlure, il y en avait autre part, un peux partous sur son corps, ce qui ne le faisait pas vraiment soufrir, a force il en avait eut l'habitude.

*Trop tard pour elle, tous ses souvenirs sont miens désormais, sacrillège... Quand serais je libéré de cette malédiction ?*

Elle lâcha un soupir, énervée par cet homme et le plaignant néammoins. Arrachant son épée du sol, elle courut sur le sentier pour le rejoindre puis le dépassa sans mot dire. La sensation d'avoir perdue une part de sa motivation l'écoeurait mais elle savait comment la retrouver... enfin, c'était juste une intuition... qui avait peu de chances de fonctionner....
Elle parvint rapidement dans une zone où une partie du terrain était bien dégagée et raide, sortant son kriss et se concentrant sur l'eau que contenaient ses cellules. Le pari était risqué puisqu'elle voulait se faire subir ce qui avait rendu fou, même si le souvenir de cet évènement était désormais comme enveloppé d'un voile.
Le sang qui montait à son cerveau avançait désormais plus lentement, la privant d'une part d'oxygène. Un rideau noir tomba brusquement sur ses yeux et elle manqua s'évanouir, relâchant sa concentration et laissant son cerveau s'irriguait à nouveau correctement.
S'agenouillant, elle commença à sangloter sans retenue, laissant ses armes au sol.

_ Prier les dieux... et lequel en particulier pourrait le libérer et me rendre mes souvenirs ? C'est à moi de lutter.

Selon un brusque changement d'humeur, elle se concentra sur ce dont elle se souvenait encore, tentant de reconstituer ses souvenirs comme s'il s'agissait d'un puzzle.
Si elle y parvenait, peut-être disparaitraient-ils de l'esprit de cet étrange homme ?

Il la regarda passer, pour lui sa vie n'était plus une vie, il avait tous son temps, mais qu'elle iditotie pouvait faire cette jeune demoiselle, il se leva et alla la suivre... Restant cacher dans un buisson pour voir ce qu'elle alla faire, il ne disait rien, Quand elle tombit au sol, il se releva et alla a sa rencontre, lui procurant un peux de chaleur grace a ses pouvoirs il garda le silence. Leurs peuples étaient enemis mais lui il préféra rester neutre face a cette guerre continuelle.

*Dire que dans ma jeunesse le peuple de la foudre existait pas encore... Qu'elle age ai je ?*

Oui qu'elle age pouvait il avoir ? Il ne s'en souvenait plus. Peut être ne le savait il pas ? Peut être que si... En faite il ne le su jamais.

"Tous ça a cause de cette stupide guerre éternel... Depuis quand a t'elle commencer ? Serait tu me le dire ?"

Puis reprenant sur le fais de qu'elle dieux elle devait prier, il lui répondit:

"Tu dois prier tous les dieux..."

Elle avait senti une étrange chaleur à travers la brume qui avait couvert un instant son esprit et pâlit en apercevant l'inconnu à l'idée d'avoir pleuré devant lui. Sa question sur la guerre la surprit légèrement.

_ Je ne sais pas grand chose, si ce n'est que l'arrivée du peuple de la Foudre est récente. La guerre entre les peuples remonte à il y a bien plus longtemps, mais je n'ai pas encore trouvé de textes avec une date précise.

L'idée de devoir prier tous les dieux lui tira un rire, tandis qu'elle s'asseyait plus commodément.

_ Dans ce cas, je n'aurais pas assez d'une vie étant donné qu'il existe de nombreux dieux oubliés dont les autels ont en apparence disparus.

Elle saisit son kriss et utilisa sa magie pour retirer un peu d'eau du sol, buvant sans se soucier de savoir si elle était saine ou non.

_ Si vous souhaitez boire.

Elle reprit son épée et son arbalète, les replaçant l'une dans son dos, l'autre sur sa hanche et dévisagea tranquillement l'étrange personnage, tiraillée entre la confiance qu'elle plaçait naturellement dans tous les gens qu'elle rencontrait et un reste de colère à l'idée qu'il ait pris une part de ses souvenirs, même contre son gré.

*La guerre est récentes... Mais par rapport aux peuples, cela peut être cent a deux cent ans...f Je dois le savoir.*

Elle lui proposa a boire, lui n'ayant soif il répondit en toutes sincérité:

"Non merci... Des dieux ont étaient oubliés ? Cela dois être parce que les derniers villages croyant en eux ont disparut, dans ce cas la croyait en ce que vous connaissez."

Elle ne l'attaquerait pas, c'était déjà cela, mais bon il devait tous de même faire attention.

"Nous passons par le même chemin a ce que je vois, mais dites moi ou comptez vous vous rendre ?"

Lui il comptait se rendre au prochain village, de toutes mannière pour le peux de temps qu'il resterait il n'avait que cela a faire. Voyager... Et même rechercher le moyen de lever la malédiction, malédiction le privant de tous ses avantages. Il n'aurait pas eut cette malédiction il serait surement plus fort que cela mais... Il l'avait alors il n'avait pas la grande puissance dont il aurait voulut.

Elle lui jeta un oeil intrigué, surprise de voir qu'il pensait que les dieux accédaient à tout ce que les gens demandaient.

_ Cela n'aurait guère d'intêrét, les dieux les plus puissants sont ceux qui ont disparus. Mais de toute manière, les retrouver fait partie de mon ambition.

Là où elle souhaitait se rendre ? La question lui tira un fou rire. Encore aurait-il fallu qu'elle sache ce qu'il y avait au bout de ce sentier ! Et combien même, c'était exactement le genre de choses auxquelles elle oubliait constamment de penser.

_ Je n'en sais rien. Ce sentier m'intriguait quand je vivais ici, je profite de n'être avec personne de crédule pour essayer de découvrir ce qu'il y a au bout.

Il avait beau faire partie du peuple soi-disant ennemi de l'eau, elle ne se souciait pas de ses réelles intentions, se disant qu'il avait eu plusieurs occasions de l'attaquer mais ne l'avait pas fait. Du moment qu'il ne la mettait pas hors d'elle, sa présence n'avait rien de gênant, et peut-être y aurait-il quelques avantages...

"Tu n'en sais rien ? La curiosité aux plus profond de toi dois surement te guider."

C'est vrais qu'au premier abords elle avait dévoilée une part assez grande de curiosité, restant sans sentiment, il resta debout le regard vers le ciel, puis le baissant vers le sentier dont tous deux parlèrent.

"Se sentier tu le trouve intriguant ? Moi je trouve que c'est un sentier comme un autre."

Il disait cela car il trouvait que tous se ressemble, un peux normal pour lui étant donné qu'il était mercenair, le paysage était la dernière chose dont il se préoccupa, la première étant d'accomplir se dont il dois accomplir.

"Mais au fond peut être que les gents racontant des histoires sur se sentier ont peut être raison, mais pour ma part... Je m'en fiche complètement de ce que pourrais cacher se sentier, étant donner que cela ne me serait d'aucune utilité, et je n'ai pas était engagé pour découvrir ce qu'il y avait..."

Commençant a revenir sur le sentier, il reprit la route initial, quoi qu'il en était si la jeune demoiselle voulut le suivre c'était maintenant ou jamais.

"Au faite... Si des brigands passent j'éspère que tu sais te défendre."

Elle haussa nonchalamment les épaules, balayant l'argument de sa curiosité d'un geste de main désinvolte.
_ C'est typiquement le genre de choses dont j'oublie de me préoccuper. Je ne vais quelque part que poussée par une impulsion, que ce soit la curiosité ou non.

Elle se baissa pour reprendre son kriss avant de jeter un regard doux sur le sentier et de laisser apparaître un sourire serein.

_ Je le trouve intriguant parce qu'aucun des enfants du peuple du vent avec lesquelles je jouais refusaient d'y aller. Ce dont on ignore tout est forcément intriguant, et j'espère trouver quelque chose en haut, même si j'ignore quoi.

Elle emboîta le pas de l'inconnu, s'assurant tout en marchant que son épée était bien fixée et qu'aucun des carreaux de son arbalète n'était abîmé. Elle eut un étrange rire en l'entendant lui demandait si elle savait se battre et accéléra son allure de manière à se retrouver à sa hauteur.
_ Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude du combat, même si ça n'est pas ma passion. Sortir d'une bataille à moitié morte ne m'a jamais posé problème. Inutile de vous poser la question, la réponse semble évidente.

Enfin... elle espérait quand même ne pas avoir à vérifier ses compétences lors d'une quelconque agression, il donnait l'impression d'être capable de s'en prendre aux gens qui combattaient à ses côtés comme à ses adversaires. Mais ce n'était surement qu'une fausse impression...

*Qu'est ce qui ne faut pas entendre... Le fais de savoir ce battre est une chose, savoir tenir une arme en est une autre... Savoir manier une arme est plus essentielle. Quoi qu'il en sois au premier obstacle auqu'elle elle devra faire face, je verrais comment elle réagit...*

Restant calme, et toujours si... Sombre, il entreprit de reprendre sa route, ne cherchant plus a s'arrêter, si il devait y avoir le moindre adversaire ou sombre personnage dans les parages qu'il se montre. De toute mannière, il avait des gents a interroger sur la guerre des peuples, cherchant des informations sur lui même, et oui sinon a quoi servirait le temps ou il n'a rien a accomplir.

"Pour ce qui est du combat, l'on verra bien..."

Flamme avait tant d'année d'expériences, il y rencontra la mort si souvent, qu'il la frôla que trop fréquemment, il reprit alors:

"Pour moi chaque jour est mortel... Au moindre peu je peux mourir et j'en suis conscient. Mais toi tu ne peux rien connaître la dessus j'imagine."

Séléné manqua se mettre à hurler sur l'inconnu en l'entendant lui parler ainsi mais parvint à garder son calme par chance pour l'homme. Car autant elle pouvait être douce et patiente autant, une fois en colère, elle aurait pu lui loger un carreau dans l'oeil sans hésitation.
Elle lui répondit d'une voix froide et vibrante de rage.

_ Si l'on considère qu'on obtient cette conscience en cotyant la mort chaque jour, peut-être. Mais, ayant grandi sous la menace de voir mon père nous retrouver et tuer, ma mère et moi, aprés que mon père soit devenu fou ...

Devenant brusquement rouge, elle porta une main à sa bouche, le regard perdu, toute sa colère évanouie.

* Comment ça se fait que je me rappelle de ça ? *

Secouant la tête, elle laissa tomber de sa voix habituelle:

_ Pour moi, la vie peut cesser à chaque instant et j'ai choisi de la vivre tel qu'elle viendrait. Je n'attends rien des gens parce que ma confiance leur ai accordé d'office et qu'ils ne me la rende pas. Alors je préfère vivre avec ce que j'ai et m'en satisfaire.
J'ai décidé de retracer l'histoire de chacun des peuples de Waffalo et d'y parvenir coûte quee coûte. Le reste, je l'accepte comme il vient.

"Les peuples de Waffalo sont déjà perdue... Un jour ou un autre leur destruction viendra pour faire vivre un peuple nouveau."

Elle parla de souvenir, il voyait de qu'elle souvenir elle voulut parler, mais cela ne l'affecta pas, trop habitué aux sentiment tel que la peur et la tristesse.

"Retracer leur histoire est une chose... Mais il faudrait être bien guidé pour y arriver. Ne pas perdre espoir et garder la foie... Mais aussi avoir une motivation hors du commun, car ce ne sera pas une chose facile, cela demandera bien des décénies je pense... Mais aussi faire attention aux enemis que l'on peux se faire, car certains t'en empêcheront, si cela se trouve un joue je serais engager pour te tuer..."

L'ascension de ce passage ne cessa guère, il sembla infini, mais le passage était obligatoire pour arriver a bon port, bref... Il ne fairait pas demi tour même si la mort se dresserait sous son chemin. Restant un personnage bien lugubre, ne montrant aucun sentiment, ressemblant bien plus a une machine qu'autre chose, ses pas étaient insonnore, malgrés sa tenue, le vent soufflant dans ses cheveux.

"Ne restons pas ici trop longtemps, l'on risque bien d'attirer d'étrange force sur nous..."

Elle hôcha doucement la tête, trouvant ses paroles justes, et se reconcentrant sue l'ascension de ce sentier qui semblait ne pas avoir de fin. Un rire lui échappa à l'idée qu'elle puisse devenir un danger tel que des mercenaires puissent être payés pour se débarrasser d'elle.
Le regard pétillant de koie, elle répliqua sans hésiter

_ Si cela devait arriver, je compte leur faire regretter autant que possible.

Changeant de sujet sans même s'en rendre compte, elle demanda

_ Ce sentier est étrange. Tu penses qu'il a une fin ? Il me donne l'impression de tourner en rond.

Elle se sentait méfiante et tendue, et finit par prendre un gant étrange sur lequel elle enclencha son arbalète, et tira légèrement hors de son carquois un carreau. Elle avait l'impression qu'on les épiait.

_ C'est étrange... j'ai l'impression qu'on nous surveille et pourtant on dirait qu'il n'y a pas âme qui vive...

"Tu peu peut être les tuer mais ceux déjà mort tu ne pourras pas."

Peut être que depuis le début ils étaient en train de tourner en rond, surement prit dans une illusion, mais qui aurait pu en faire une, quand on y repensa... S'armant de ses lames de poignet, il regarda la jeune demoiselle et lui dit alors:

"Voyons voir comment tu te débrouille face a un enemis que l'on ne peux pas voir."

Utilisant un sort trés léger, il repéra toutes personnes grace a leur tempêrature, il en remarqua quatre a part eux deux.

"Il y en a quatre, caché dans les buissons la bas... Attend qu'ils approchent."

Oui quatre personnes a part eux, c'était belle et bien une illusion, se coupant légèrement un bras il vit le véritable environnement, en faite par terre il y avait deux trois cadavres...

*Une embuscade ? Je comprend maintenant pourquoi les gents craignent se passage... Elle va être une gêne je pense.*

Il avança vers la jeune fille lui faisant une légère coupure sur un bras pour la sortir de cette illusion.

(Oui faut bien faire style sinon a quoi servirais mon personnage x) )

( T'inquiètes, ça met un peu d'action comme ça )

Secouant la tête, elle vit les cadavres. Aucune réaction ne se perçut sur son visage mais, intérieurement, elle bouillonait de rage.Les hommes commençaient à s'approcher. Sortant son kriss, elle le lança dans le sol pour le planter et se concentra sur le sang d'un des hommes, jusqu'à ce qu'il commence à ralentir, comme elle se l'était fait précédemment, jusqu'à ce que l'homme tombe dans le coma, son cerveau n'étant plus irrigué.
Séléné plaça alors un carreau sur son arbalète puis jeta un coup d'oeil à l'inconnu à ses côtés, le remerciant d'un geste de la tête.

* Il y en a un de moins mais je doute que ça marche une fois encore, d'autant plus qu'il se réveillera dans un quart d'heure. *.

_ Tu as quelque chose contre les glissements de terrain ? C'est une manière grossière de s'en débarrasser mais ça peut être efficace dans un sentier aussi étroit...

Elle avait murmuré, espérant qu'il puisse néammoins l'entendre.

"Rien ne me dérange."

Il passa son bras devant le visage de la jeune femme, l'on vit une flêche s'y planter dépassant légèrement de l'autre coté, aucun bruit de douleur provenant de Flamme, retirant la flêche sans dire le moindre mot, il eut juste un regard vide d'âme.

"Mais fais attention a ce que tes actes peuvent engendrer."

L'archer remit une flêche, il était prêt a tirer, Flamme se mit devant la jeune femme le temps qu'elle prépare ce qu'elle avait prévut.

"Moi je ne peux me permettre d'utiliser mes pouvoirs pour l'instant, je ne tiens pas a révéler ce qui s'y cache dérière. Mais je peux faire une exception..."

Il envoya un coup de lame a la vertical, cela envoya une boule de feu de la taille d'une tête, l'archer n'eut le temps de l'évita qu'il la reçut dans la tête tombant aveuglé.

"J'éspè re que ton idée marchera sinon se sera a moi de faire a ma façon."

Elle eut un léger sourire puis se concentra sur ce qu'elle allait faire. Plantant son kriss dans le sol profondément, elle imagina une averse torrentielle sur leurs adversaires, appelant l'eau que contenaient les nuages puis la faisant tomber d'un coup sur le haut du sentier. Sa force augmenta peu à peu, rendant le terrain meuble et elle se concentra davantage encore, jusqu'à ce que le sol devienne une boue riche en eau qu'elle put alors diriger sur les hommes, les entrainant dans le vide. Le tout lui avait cependant pris cinq longues minutes et presque toute son énergie.
Se relevant, blanche, elle rangea son kriss et son arbalète avant de se tourner vers l'inconnu et de lui prendre sans façons le bras. Déchirant un bout de sa robe, elle le banda serré puis parla enfin, d'une voix atone.

_ J'ai également ralenti le flux de sang vers cette zone, ça évitera de trop saigner pendant la coagulation et ça s'annulera ensuite tout seul. Et... merci .

"Tu devrais te reposer. utiliser ainsi tes pouvoirs a du t'épuiser, est ce que tu arrivera a tenir la route ? Si tu veux je peux te porter."

Ce ne serait pas par gentillesse qu'il l'aiderait mais pour être quitte avec, quoi que au fond... Il ne lui devait rien, c'était elle qui lui devait la vie. Bref, la regardant il attendit une réponse de sa part, quoi que en faite il ne l'attendit pas il lui ordonna même:

"Je vais te porter, et tu n'aura pas a discuter la dessus, tu n'es même pas en état de discuté."

Toujours un regard vide d'âme dans lequ'elle l'on ne pouvait rien voir, pas une pensée... Pas un sentiment... Rien, juste un regard portant a croire que ce n'était qu'un corps sans âme, un être déjà mort ? Non voir même peut être. Il rattacha ses lames de poignet a sa ceinture de cuir.